Description

Poème.

Edition Vie Ouvrière, Bruxelles, 1987.

Depuis toujours, Jacques Mercier communique avec les autres. Homme de media, s’il est parvenu dans ce monde de l’audio-visuel que l’on croit facilement dérisoire, à une audience certaine, c’est pourtant dans l’écriture que de livre en livre il s’accomplit. Rien de contradictoire, plutôt une complémentarité.
Ses premiers écrits ont été remarqués par Alain Bosquet, alors que jeune journaliste à Mouscron, où il est né, en Belgique, il rencontrait Jacques Brel ou Raymond Devos.
Dès la parution de “Parfois”, son premier roman, on a écrit qu’il s’agissait d’une écriture nouvelle, moderne. C’est vrai, si être compris par ses contemporains demande un thème, un phrasé et des mots qui touchent. Pour d’autres écrits, on a parlé de construction polyphonique ou de témoignage. Ce n’est pas par hasard que Jacques Mercier intitule un de ses nouveaux poèmes : “La transparence”.
Lors de la sortie de l’album”La tête dans la neige”, on a relevé que sa poésie ne pèse pas, qu’elle touche en effleurant les rêves et les peurs des lecteurs, mais en demeurant très simple et très pure. “Les mots utilisent leur mystère pour faire cheminer l’âme dans la recherche d’un certain bonheur” écrivait Roger Foulon.
Avec “Les mots changent de couleur” nous percevons Le Bonheur. C’est aussi simple que ça. Dans l’amour comme dans l’enfance revue par l’adulte poète, c’est-à-dire maître de sa langue, mais toujours tellement sensible à l’âme, au cœur, à l’homme, à la nature, aux objets.
Jacques Mercier, journaliste, écrivain, animateur, connaît les mots et leurs traîtrises. Il en joue avec prudence et tendresse. Au fil des poèmes, vous découvrirez : “connivences”, “éternité”, “apparences”, “envol”, “romantisme”, “émotion”… “métamorphose”.

68 pages