La langue d’Hugo Fontaine est un parterre sauvage, dont il arrache soigneusement les fleufleurs à fleuristes. Y poussent des herbes rouges, des lichens tordus, des chardons magnifiques, et puis des carnivores, bien sûr des carnivores, parce qu’avant tout, il est question de dévorer les heures.
On se prend à espérer le printemps. Tiendras-tu jusque-là ? Partiras-tu avec l’hiver qui s’éloigne ? Verras-tu encore apparaître l’été, les fleurs, les fruits ?