Jean-Louis Keranguéven, d'origine bretonne, a coutume de dire qu'il s'est trouvé déposé en terre montpelliéraine par une marée d'équinoxe au coefficient imprévu. Une façon pudique mais incomplète d'exprimer sa nostalgie d'ouest.
Chaque silhouette véhicule des singularités, trahit l’évidence, nourrit l’imaginaire. Et le mystère persiste : quelles certitudes se glissent entre les lignes ?
Si la ville est un opéra, la rue en est le décor. D’autant plus suggestif qu’il permet de croiser deux points de vue. Celui du passant. Il devine la vie derrière les façades, les porches et les fenêtres. Celui du résident. Il observe, à l’abri, les va-et-vient à l’extérieur.
– Et si c’était des crabes en fer, les tracteurs. Avec leurs yeux en boule qui regardent dans n’importe quel sens en même temps. – Anatole ! tu rêves ? Tu vois bien qu’il s’agit de tracteurs : c’est marqué dessus ! Le tracteur vert, c’est forcé qu’il soit marqué Ferguson dessus : c’est un crabe anglais !
Ce quatrième volume de la collection "Texte-Image" recueille les actes d'un colloque qui fut la manifestation fondatrice du GRIT. Le groupe de Recherche sur l'Image et le Texte, dont les collaborateurs (chercheurs et enseignants, créateurs et professionnels de l'édition) s'attachent à faire progresser l'observation et l'analyse des associations multiformes du texte et de l'image […]
Pour chacun de ces 59 haïkus, une sorte de prolongement, qui amplifient ce que condensent et suggèrent les 17 syllabes de ces haïkus. C’est ainsi que s’est écrit progressivement l’ensemble des textes ici rassemblés. Illustrations de Christiane Deviaene.
Les images de Jacques De Backer racontent des histoires. Le temps semble suspendu ; les personnages sont transformés en acteurs et les objets en éléments de décor.