La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Nous y naviguons pourtant. L’eau emmène notre embarcation vers la mer, vers l’océan. De temps à autre, une rive nous attire et nous nous y amarrons.
Un récit sur l’ambigüité de vie au pensionnat de jeunes filles, paradoxe entre rêves et religion, entre fantasmes et rigueurs, passage d’école à couvent. Un incroyable voyage à quatre mains, dans les méandres de la mémoire aux confins de l'imaginaire.
La langue d’Hugo Fontaine est un parterre sauvage, dont il arrache soigneusement les fleufleurs à fleuristes. Y poussent des herbes rouges, des lichens tordus, des chardons magnifiques, et puis des carnivores, bien sûr des carnivores, parce qu’avant tout, il est question de dévorer les heures.
On se prend à espérer le printemps. Tiendras-tu jusque-là ? Partiras-tu avec l’hiver qui s’éloigne ? Verras-tu encore apparaître l’été, les fleurs, les fruits ?