On le voit, rien n'est trop beau ni trop gris ni trop doux ; l'art du poème est de hausser la tension à l'aune des impatiences et des pulsions “de joie” ou dans l'ombre de “la légèreté de l'âme”. Du beau travail.
L’écriture toujours en résonance au plus profond de soi, au plus près des émotions. Une sélection de textes invitant à approcher des paysages intérieurs.
Françoise Lison-Leroy et Colette Nys-Mazure ont pris le train, la route et le large. Scènes et tableaux se relaient dans cet ensemble illustré avec grâce par Iris Van Dorpe.
Le texte ne se "lit" pas, il se ressent. Les mots se juxtaposent à la manière de touches impressionnistes sur la toile du peintre. Quelque chose se vit entre les lignes.
Jean-Louis Keranguéven, d'origine bretonne, a coutume de dire qu'il s'est trouvé déposé en terre montpelliéraine par une marée d'équinoxe au coefficient imprévu. Une façon pudique mais incomplète d'exprimer sa nostalgie d'ouest.
Chaque silhouette véhicule des singularités, trahit l’évidence, nourrit l’imaginaire. Et le mystère persiste : quelles certitudes se glissent entre les lignes ?
Si la ville est un opéra, la rue en est le décor. D’autant plus suggestif qu’il permet de croiser deux points de vue. Celui du passant. Il devine la vie derrière les façades, les porches et les fenêtres. Celui du résident. Il observe, à l’abri, les va-et-vient à l’extérieur.