Le texte ne se "lit" pas, il se ressent. Les mots se juxtaposent à la manière de touches impressionnistes sur la toile du peintre. Quelque chose se vit entre les lignes.
Jean-Louis Keranguéven, d'origine bretonne, a coutume de dire qu'il s'est trouvé déposé en terre montpelliéraine par une marée d'équinoxe au coefficient imprévu. Une façon pudique mais incomplète d'exprimer sa nostalgie d'ouest.
Daniel Barbez, nous emmène à la rencontre de personnages que nous nous surprenons à reconnaître. Ce n’est pourtant pas notre siècle, mais avons-nous vraiment changé ? Avons-nous oublié ce quotidien goûteux : le travail ? la ferme ? la carrière ? l’usine ? le fleuve ? les gens d’à-terre, les gens d’à-bord ? Avons-nous oublié nos premiers émois et les questions qui se pressaient lorsque la vie criait ses vérités ?
Chaque silhouette véhicule des singularités, trahit l’évidence, nourrit l’imaginaire. Et le mystère persiste : quelles certitudes se glissent entre les lignes ?
Corinne Poncin propose son troisième recueil de “nouvelles” qui entraînent le lecteur dans des vagues mortelles, qu’elles soient issues de la mer ou des océans de l’intime. Illustrations de Chawa.
Si la ville est un opéra, la rue en est le décor. D’autant plus suggestif qu’il permet de croiser deux points de vue. Celui du passant. Il devine la vie derrière les façades, les porches et les fenêtres. Celui du résident. Il observe, à l’abri, les va-et-vient à l’extérieur.
Pour chacun de ces 59 haïkus, une sorte de prolongement, qui amplifient ce que condensent et suggèrent les 17 syllabes de ces haïkus. C’est ainsi que s’est écrit progressivement l’ensemble des textes ici rassemblés. Illustrations de Christiane Deviaene.
"La juste lumière" est une approche qui se veut sensible mais intranquille des paysages intérieurs qui hantent et tentent le poète depuis toujours ; paysages éclairés au mieux dans une possible recherche d’absolu et de vérité.
“[…] Ce souci du paraître accompagne cette dernière jusque dans la mort et, pour l’iconifier, les sculpteurs se font coiffeurs. […]” Photographie : André Chabot.
Roman. Un jour de tempête, Marc Coppens attend sa maîtresse Estelle dans un hôtel sans style de la côte belge. Il est en proie au doute : doit-il la quitter ou lui demander de partir avec lui au Québec où il a décroché une bourse pour enseigner le français ? Estelle n’arrive pas. Reliure dos carré collé - 13,5 x 21 cm
Pays traversant ou traversé ? Ma première idée était de dire « traversé ». Mais je préfère aujourd’hui « traversant » car je parle de l’Escaut qui agit, descend et remue.
Il n’y a pas d’autre propos au Poème quotidien : habiter mieux son corps, ses espaces intérieurs et extérieurs, ceux que l’on partage avec ses proches, avec des inconnus, mais aussi avec des œuvres d’art, au fil des rencontres et des événements.
Le printemps est tout nu au Paradis Perdu est un texte à la fois de théâtre, de conte et de poésie, écrit dans le contexte particulier de cette exposition consacré au Nu.