On le voit, rien n'est trop beau ni trop gris ni trop doux ; l'art du poème est de hausser la tension à l'aune des impatiences et des pulsions “de joie” ou dans l'ombre de “la légèreté de l'âme”. Du beau travail.
On écrit mais on aurait aimé sculpter, jouer d'un instrument de musique, danser, peindre… Justement, peindre, ne serai-ce pas possible, indirectement, avec des mots qui épouseraient formes et couleurs ?
Exposition de Pascale Loiseau et Virginie Stricanne - Photographies de Sandra Liénart Textes de Delphine Gérard, Isabelle Gillet, Marianne Kirsch, Jacky Legge, Françoise Lison-Leroy, Colette Nys-Masure, Marie-Clotilde Roose, Michel Voiturier Avec la collaboration du MuFIm (Musée de Folklore et des Imaginaires) de Tournai et d'Unimuse (Association d'écrivains Tournai)
L’écriture toujours en résonance au plus profond de soi, au plus près des émotions. Une sélection de textes invitant à approcher des paysages intérieurs.
Françoise Lison-Leroy et Colette Nys-Mazure ont pris le train, la route et le large. Scènes et tableaux se relaient dans cet ensemble illustré avec grâce par Iris Van Dorpe.
L'enfance croquée par deux observatrice attentives et aimantes. Elles vont au vif du sujet. Colette Nys-Mazure d'une voix qui dit l'essentiel de la vie : l'amour fou, la berceuse, l'amitié, la sauvage chevauchée, le printemps remuant.
Le texte ne se "lit" pas, il se ressent. Les mots se juxtaposent à la manière de touches impressionnistes sur la toile du peintre. Quelque chose se vit entre les lignes.
Jean-Louis Keranguéven, d'origine bretonne, a coutume de dire qu'il s'est trouvé déposé en terre montpelliéraine par une marée d'équinoxe au coefficient imprévu. Une façon pudique mais incomplète d'exprimer sa nostalgie d'ouest.
Chaque silhouette véhicule des singularités, trahit l’évidence, nourrit l’imaginaire. Et le mystère persiste : quelles certitudes se glissent entre les lignes ?
Si la ville est un opéra, la rue en est le décor. D’autant plus suggestif qu’il permet de croiser deux points de vue. Celui du passant. Il devine la vie derrière les façades, les porches et les fenêtres. Celui du résident. Il observe, à l’abri, les va-et-vient à l’extérieur.
Pour chacun de ces 59 haïkus, une sorte de prolongement, qui amplifient ce que condensent et suggèrent les 17 syllabes de ces haïkus. C’est ainsi que s’est écrit progressivement l’ensemble des textes ici rassemblés. Illustrations de Christiane Deviaene.
En sept chapitres, septante jours qui tentent de donner raison à Goethe lorsqu'il écrivait : "L'acte le plus difficile est celui que l'on croit le plus simple : percevoir, d'un regard en éveil, les choses qui se présentent à nos yeux." Expérimenter ; recueillir un jardin sous les paupières.
Inspiré par La Pourvoyeuse de légumes de Joachim Beuckelaer exposée au musée des beaux-arts de Valenciennes, Jean-Pierre Nicol nous emmène dans l'Anvers du XVIe siècle […]
Philippe Mathy a écrit ce poème lorsque sa fille Aline était petite, il y a quelques années… Pour enfants de 2 à 8 ans (et plus pour le plaisir de la lecture).
"La juste lumière" est une approche qui se veut sensible mais intranquille des paysages intérieurs qui hantent et tentent le poète depuis toujours ; paysages éclairés au mieux dans une possible recherche d’absolu et de vérité.
Il a dû falloir au poète (il, elle) une énergie patiente, une sauvage révolte toujours à l'affût pour retourner à son "rectangle clair de papier qui la hèle, la hale (…) impérieux".
Pays traversant ou traversé ? Ma première idée était de dire « traversé ». Mais je préfère aujourd’hui « traversant » car je parle de l’Escaut qui agit, descend et remue.
Il n’y a pas d’autre propos au Poème quotidien : habiter mieux son corps, ses espaces intérieurs et extérieurs, ceux que l’on partage avec ses proches, avec des inconnus, mais aussi avec des œuvres d’art, au fil des rencontres et des événements.
Le printemps est tout nu au Paradis Perdu est un texte à la fois de théâtre, de conte et de poésie, écrit dans le contexte particulier de cette exposition consacré au Nu.
Le temps peut nous battre, nous assommer de ses coups de boutoir. Il peut aussi battre comme un cœur, s'accrocher à la vie. De la grisaille des jours de pluie à ces journées, passantes effrontées, qui offrent des bouffées de soleil sous la jupe fendue de leurs nuages, l'auteur nous invite au cheminement.
Hugo Fontaine se dit poète attaquant de pointe… Également contributeur à différentes revues d'art et de poésie comme la "Tribune du Jelly Rodger," la revue "IntranQu’îllités" aux éditions Zulma, "Immersion", ou "Appelle moi poésie", il aime aussi collaborer avec des artistes plasticiens, peintres, danseurs afin d'intervenir à voix haute.
Avec ma femme, « Mymy », nous nous trouvons à la tête (et surtout au coeur) d'une bien belle tribu ! Ces grands et petits que j'aime me font un cadeau fabuleux et je suis heureux de le partager avec vous.
Ce premier numéro de Poeticon tient son origine dans le projet du Magasin de Maman de créer des œuvres d'art miniatures en s'inspirant de textes poétiques. Dans la continuité de cette (bonne) idée, nous avons décidé d'en faire une publication.
Que fait-elle là ? L'écrivaine, ancrée au ventre de la cuisine, est aussi dressée, vigie au balcon. Elle se sépare des siens pour exister elle-même, et les laisser libres.
Un récit sur l’ambigüité de vie au pensionnat de jeunes filles, paradoxe entre rêves et religion, entre fantasmes et rigueurs, passage d’école à couvent. Un incroyable voyage à quatre mains, dans les méandres de la mémoire aux confins de l'imaginaire.
La langue d’Hugo Fontaine est un parterre sauvage, dont il arrache soigneusement les fleufleurs à fleuristes. Y poussent des herbes rouges, des lichens tordus, des chardons magnifiques, et puis des carnivores, bien sûr des carnivores, parce qu’avant tout, il est question de dévorer les heures.